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ASSOCIATION DE LA FWB POUR LES LANGUES ANCIENNES

Compte rendu du concours Artes du 6 mars 2013


L'art pour l'art, ainsi le rugit le lion de la Metro-Goldwyn-Mayer depuis près de nonante années. Ainsi, en ont attesté 140 élèves durant une journée entière. Ils ont participé par et pour l'amour de l'art au deuxième concours Artes, organisé ce mercredi 6 mars 2013, au Centre d'Autoformation et de Formation de la Fédération Wallonie-Bruxelles, à Tihange. Le soleil a brillé sans discontinuer et tout s'est déroulé à merveille. Personne n'avait songé à apporter de lion, à défaut certains en avaient le cœur... ou la crinière. Le coryphée de cet évènement était bien évidemment Madame Simone Thonon, très stendhalienne, en rouge et noir. Elle avait rassemblé un jury de six personnes : Madame Christine Ponchon et Monsieur Jean-Philippe Mogenet, inspecteurs dans l'enseignement ; Monsieur Paul Pietquin, professeur de langues anciennes à l'Université de Liège ; Monsieur Thomas Lo Monte, directeur du CAF ; Monsieur Jean-Luc Sorée, formateur en éducation aux médias et Monsieur Naïm Heraghi (votre petit rapporteur en personne), représentant votre association préférée.

Rappelons brièvement le principe de ce concours. Il s'adresse aux élèves des cours de latin et de grec de quatrième année de l’enseignement organisé par la Fédération Wallonie-Bruxelles. Les participants doivent exploiter leurs talents artistiques, sur le thème de la survivance concrète de l'Antiquité classique dans notre quotidien. Chaque groupe réalise pour cela une œuvre écrite et une œuvre audiovisuelle qu'il présente durant une demi-heure. Leur prestation est notée par le jury de professionnels, ainsi que par leurs condisciples des autres écoles. Une fois tous les spectacles présentés, le jury se retire pour délibérer à huis-clos (l'esprit de Sartre planant sur ses membres). Les élèves participent pendant ce temps à des animations sorties toutes casquées de la tête des étudiants en langues anciennes de l'Université de Liège. Le concours se conclut par la remise des quatre prix : Scriptores, pour la meilleure présentation écrite ; Spectacula, pour la meilleure présentation visuelle ; Artes, pour la meilleure présentation générale et finalement, Vox Populi, pour la présentation la plus appréciée du public.

L'année dernière, cinq athénées royaux s'étaient disputés les lauriers de la gloire. Cette année, ils étaient neuf... juste comme les Muses ! Passons-les maintenant en revue, ainsi que leurs spectacles (en procédant par ordre alphabétique).

L'Athénée Royal d'Andenne, mené par Monsieur Philippe Dejaive, avait choisi comme sujet "Paranormal Antiquity". Les élèves avaient étudié la fameuse saga Twilight pour y trouver les nombreuses allusions et inspirations antiques. Ils en ont tiré une pièce de théâtre qui a fait rire, une affiche très réussie et une prestation musicale à la flûte et à la guitare. Interrogés, les élèves ont insisté sur deux aspects : l'histoire d'amour impossible et le surnaturel. Citant Horace et Ovide, ils nous ont montré que ces deux thématiques infusaient la littérature depuis toujours.

L'Athénée Royal d'Ath, mené par Madame Virginie Civilio, nous a présenté "Un Dîner Presque Romain". Le titre parle de lui-même : il s'agissait d'une parodie très réussie de la fameuse émission Un Dîner Presque Parfait. Les élèves ont visité l'exposition Les Saveurs Antiques, à l'Espace Gallo-romain de leur ville et se sont livrés à une étude comparative des habitudes alimentaires antiques et contemporaines. Leur spectacle débutait par un petit numéro comique, en guise d'entrée. Venait ensuit le plat de résistance : la reconstitution hilarante, en sons, images et prises de vue dynamique. Le public a fort apprécie le talent, la vis comica des acteurs. Le dessert fit enfin son apparition en sucre et en orge, sous la forme de pâtisseries inspirées des antiques. 

L'Athénée Royal de Binche, mené par Mesdames Chantale Bauduin et Céline Degueldre, savait où étaient ses vraies valeurs : dans un titre en latin ! "Nunc laetanti tempus est !" Les élèves (apparemment fort fiers de se compter au nombre des Binchois) nous ont plongé dans les festivités de leur célébrissime Carnaval, classé au Patrimoine mondial de l'UNESCO (ils insistent !). Partant de là, ils ont visité le Musée du Carnaval et, à l'aide d'une projection Power Point, nous ont livré le résultat de leurs recherches. Il apparaît ainsi que certains fêtes rituelles sont éternelles, en premier desquelles le Carnaval, présent à Rome dans les fameuses Saturnalia. A la fin de l'exposé, chacun s'est vu offrir... surprise, surprise... une orange !

L'Athénée Royal d'Enghien, mené par Madame Isabelle Havaux, nous a emporté dans "I comme Icare". Nous avons été accueillis à la porte par deux charmantes hôtesses de l'air, qui nous ensuite guidé jusqu'à nos places pour un vol vers la Crète, au cœur du fameux labyrinthe. Plusieurs élèves, choisis au hasard dans le public, ont été précipités dans ce dédale mystérieux et ont dû s'aider de la voix pour en sortir, récoltant au passage de précieux indices. Le Minotaure ne s'est heureusement pas montré et il est sorti de tout cela plusieurs poèmes, récités par des élèves, décidément inspirés par Erato.

L'Athénée Royal de Marchin, mené par Madame Catherine Schloesser, nous a fait de l'œil avec "La séduction selon PUBlius" (les trois majuscules sont ici... capitales !). Chacun s'est fait remettre d'emblée un échantillon de parfum, afin de stimuler son odorat. Votre rapporteur a eu de la chance : il a hérité d'une goutte de Chanel N°5. Il n'était point temps de jouer à Marilyn Monroe : les élèves en avaient profité pour lancer leur Power Point. Ils y mettaient en parallèle des textes antiques et des publicités modernes, pour souligner la perduration des préoccupations hygiéniques. Les Romains étaient des gens propres, bien qu'ils n'avaient pas l'usage ni du savon, ni du shampoing, ni de la pastille mentholée. Les élèves ont bien montré que dans l'Antiquité, la saleté corporelle était déjà objet de répulsion et de ségrégation sociale. En conclusion, ils nous ont fait grandement rire en parodiant les publicités contemporaines dans des décors et costumes antiques. Certains ont révélé des talents humoristiques certains.

L'Athénée Royal de Namur, mené par Monsieur Alexandre Collin, ont eu le goût de l'effort et nous ont proposé "JOlympiques". Les élèves ont été fort marqués par les Jeux Olympiques de Londres, l'année dernière, et nous ont démontré que cette manifestation sportive mondiale était bien l'héritière de sa parèdre antique. Ils ont finement analysé l'évènement sur les plans sportif, historique, social, culturel, économique et politique. Ils ont complété leur étude par un micro-trottoir dans les rues de leur ville, demandant aux passants ce que leur évoquait le concept de Jeux Olympiques. Toutes les personnes interrogées ont corroboré les pronostics des élèves : les Jeux bénéficient d'un aura positif et suscitent l'admiration, le respect et l'enthousiasme. Comme le concours Artes, en somme...

L'Athénée Royal de Spa, mené par Madame Shirley Bouts, nous a chanté l'Amour, le vrai, l'unique, dans "Roméo et Thisbé, Pyrame et Juliette". Les élèves ont été frappés par la ressemblance entre deux histoires d'amours tragiques et impossibles : l'antique Pyrame et Thisbé, le shakespearien Roméo et Juliette. Poussés par leurs talents de chanteurs et leur admiration des comédies musicales, ils ont choisi trois chansons du fameux spectacle Roméo et Juliette de Gérard Presgurvic et Rheda Benteifour. Ils en ont réécrit les paroles, dans la perspective du mythe antique. Ils ont récolté un tonnerre d'applaudissements avant, pendant et après qu'ils les eurent chanté sur la scène du théâtre du CAF. Tous portaient un masque vénitien, donnant à leur prestation un petit air d'Eyes Wide Shut.

L'Athénée Royal d'Uccle II, mené par Madame Anne Bargibant, nous a pris par la main et ensemble, nous avons  déambulé dans une ville fantastique : "Bruocsella". Le propos de l'exposé était original : nous faire redécouvrir Bruxelles au fil de ses inscriptions latines. Les élèves ont exploité leurs talents de conteurs et de photographes amateurs. Le poids des mots, la beauté des photos : nous avons croisé, du Palais de Justice à la Bourse, tous les personnages historiques ayant foulé les pavés de notre capitale. Le concept est très actuel et ses créateurs pourraient sûrement faire fortune auprès des touristes et des agences de voyage.

Enfin, l'Athénée Royal de Waremme, mené par Madame Nadine Roly, nous a élaboré un essai à la Jostein Gaarder : une pièce philosophique, intitulée logiquement "Phil et Sophie". Les élèves ont procédé de façon fort subtile et amusante. Les spectateurs ont eu, de prime abord, l'impression d'assister à une scène typique de vie familiale, avec ses petites joies, ses petites peines, ses petites rancœurs et ses petits espoirs. Mais au fil des répliques et des épisodes, surgirent des maximes, des proverbes, des principes philosophiques majeurs, formulés dans l'Antiquité et pourtant, applicables au quotidien de notre monde post-moderne. Le public a été un peu dérouté, avant de comprendre tout l'enjeu de la pièce. Une mention spéciale doit être accordée à certaines vidéos mettant en scène des professeurs d'autres branches. Ceux-ci se sont prêtés avec beaucoup d'humour et d'auto-dérision à une mise en scène hilarante et un propos décalé sur leur cours.

Le jury s'est alors retiré sous les ors de sa chapelle Sixtine : des néons et du gyproc. Leurs délibérations devant répondre à des règles aussi strictes que celles d'un conclave, vous n'en saurez pas plus. Les prestations ayant été très convaincantes, les résultats furent serrés. Plusieurs tours furent même nécessaires pour déterminer les lauréats du prix Artes. Mais ne tournons pas plus longuement autour du poêle : révélons les noms des vainqueurs, qui, à l'appel de leur nom, sont montés sur le podium pour recevoir une accolade et leur prix. Le prix Scriptores, doté par l'ACFLA, est allé à l'Athénée Royal de Binche. Le prix Spectacula a été remporté par l'Athénée Royal d'Ath. Le prix Artes et sa très convoitée statuette ont été décernés à l'Athénée Royal de Spa. Et enfin, le prix Vox Populi, sous les cris et les vivats, fut remis à l'Athénée Royal de Waremme. Plaudite, cives : il était temps de faire défiler le générique de fin. Chacun s'en est retourné chez lui, l'équipe technique a nettoyé le décor et tout le crédit est allé à l'Art. Ars gratia artis, nous vous l'avions dit.

Naïm HERAGHI

  

Ressources

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Contributions des élèves

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Artes

  

Activités

2013 - ARS GRATIA ARTIS

  

Merci à nos partenaires de nous soutenir dans nos activités !

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